Jake Lloyd, célèbre pour son rôle d’Anakin Skywalker dans Star Wars: Episode I – La Menace Fantôme, a partagé des nouvelles encourageantes concernant son état de santé après avoir suivi un programme de bien-être mental de 18 mois. Âgé de 35 ans, il a été diagnostiqué schizophrénique en 2008 et a subi une rupture psychotique en mars dernier.

Dans une interview accordée à Scripps News, Jake a déclaré : "Ça va plutôt bien, compte tenu de ces 20 dernières années qui touchent à leur fin. J’accepte maintenant de suivre un traitement, une thérapie, et de prendre mes médicaments. Tout le monde m’a beaucoup soutenu." Son parcours difficile d’acceptation de sa maladie a été souligné, avec sa mère, Lisa, intervenant parfois pour clarifier certains détails depuis son diagnostic.

Jake a également abordé l’importance de ne pas céder à la volatilité, signalant que sa guérison a nécessité d’atteindre "le fond" pour pouvoir se relever. Il a insisté sur la nécessité d’une implication sincère dans son traitement : "Il faut participer honnêtement au traitement, prendre ses médicaments honnêtement, et vivre honnêtement avec son diagnostic."

En plus de sa schizophrénie, Jake souffre d’anosognosie, un trouble neurologique qui entraîne une méconnaissance de sa maladie. Il a remercié ses fans pour leur soutien, qu’il qualifie de "thérapeutique".

Lisa a également évoqué le moment où son fils a connu sa crise psychotique en mars. Elle se souvient : "Il a dit qu’il voulait éteindre la voiture. Et il l’a fait au milieu des trois voies, nous étions dans la voie du milieu." Dans le chaos qui a suivi, la situation a nécessité un appel au 911. Les policiers, bien que perplexes face à son discours incohérent, ont pris la décision de l’emmener à l’hôpital plutôt que de l’incarcérer, ce qui a conduit quelques mois plus tard à son admission dans un centre de réhabilitation mentale.

Notre point de vue

L’expérience de Jake Lloyd met en lumière une problématique de santé mentale souvent sous-estimée, celle du soutien et de la compréhension de la part de l’entourage. Dans une société où les préjugés envers les troubles mentaux demeurent, il est crucial de privilégier la bienveillance et l’écoute. La transparence avec laquelle Jake partage son parcours pourrait encourager d’autres à chercher de l’aide et à normaliser les conversations autour de la santé mentale, contribuant ainsi à la diminution de la stigmatisation qui entoure ces maladies. En tant qu’observateurs et acteurs du changement, il est de notre responsabilité collective de créer un environnement où chacun peut trouver le soutien dont il a besoin.



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