Jilliane McAdam, une nouvelle diplômée de l’Université Napier d’Édimbourg, rend hommage à ses filles pour avoir ravivé son rêve de devenir sage-femme.

À 53 ans, Jilliane, originaire de Polbeth, a d’abord envisagé d’étudier la sage-femme en 1993, mais a mis ce projet entre parenthèses pour se consacrer à sa famille. L’aspiration à revenir à cette vocation est réapparue lorsque sa fille aînée, Kerry-Lyne, a décidé d’embrasser cette carrière.
Cependant, son parcours vers la graduation a été semé d’embûches. Elle a dû surmonter une grave alerte sanitaire à mi-parcours de sa formation.
Aujourd’hui, elle réalise son rêve en travaillant dans le service de maternité de l’hôpital St John à Livingston.
Jilliane déclare: «J’ai longtemps pensé que la sage-femme était un rêve manqué, mais le parcours de ma fille m’a redonné espoir. J’ai décidé de me porter volontaire dans l’unité de maternité de l’hôpital local et de suivre des cours le soir en parallèle de mon travail à temps plein.»
Un an plus tard, elle a été ravie d’obtenir une offre de l’Université Napier. «C’était intimidant de tout abandonner pour devenir étudiante à 50 ans, mais j’ai adhéré à la vie universitaire. Je n’ai jamais regretté cette chance.»
Malgré son engagement, elle a été frappée quelques jours avant son stage de troisième année par une condition neurologique rare, laquelle l’a mise à l’hôpital pendant deux semaines.
Jilliane remercie sa fille cadette, Nicola, qui l’a soutenue pendant sa convalescence. «On m’avait dit que je ne pourrais probablement pas reprendre mes études cette année-là, mais j’ai refusé de l’accepter,» ajoute-t-elle.
Avec le soutien de ses proches et des enseignants, elle a pu reprendre ses études un mois plus tard. «Sans aucun doute, cela a été un combat – tant sur le plan physique que psychologique – mais j’étais déterminée à vivre mon rêve.»
Elle encourage tous ceux qui hésitent à poursuivre leurs rêves : «Je vous en prie, lancez-vous. Vous ne le regretterez pas!»
Points importants à retenir
- Jilliane McAdam a renoué avec son rêve de devenir sage-femme à 53 ans.
- Le parcours vers l’accomplissement a été compliqué par des problèmes de santé imprévus.
- Le soutien familial a été crucial tout au long de son cheminement.
- Sa volonté de se former malgré l’âge a été inspirante pour les étudiants.
En réfléchissant à l’histoire de Jilliane McAdam, je ne peux m’empêcher de me demander combien d’autres nombreuses femmes partagent des aspirations similaires, freinées par les contraintes familiales ou d’autres choix de vie. Chaque rêve mérite son temps d’épanouissement, quelle que soit l’échelle de la vie dans laquelle il se manifeste. Cette détermination n’est-elle pas ce qui fait la force humaine?





