Rédaction Pontivy
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Michel Le Nagard, 71 ans, est originaire de Neulliac. Menuisier de profession, il a toujours eu une passion pour le travail du bois. Enfant, il passait ses jeudis chez un artisan, où il découvrait la beauté du métier, à une époque où tout était façonné à la main.
Après un apprentissage à Stival, il a intégré l’usine Jacques à Pontivy comme ouvrier. À son retour du service militaire en 1973, il a décidé de se lancer à son compte, à seulement 23 ans. « J’ai été 12 ans salarié et 30 ans en tant qu’artisan », se souvient-il avec fierté.
Mon premier salaire était de 800 francs !
Interrogé sur ses souvenirs de fêtes de fin d’année, il se remémore avec tendresse les Noëls passés chez sa sœur, où il se déguisait en père Noël. « Voir ma mère épanouie à ces moments-là me rendait incroyablement heureux ! » raconte-t-il.
Concernant ses voyages, Michel évoque avec le sourire son aventure à l’île de la Réunion, qu’il a visitée à deux reprises, ainsi que son expérience inoubliable sur le porte-avions Charles-de-Gaulle, grâce à un neveu marine. Annuellement, il visitait également Jersey et l’Espagne avec son épouse.
Un moment de rêve aurait été de rencontrer Jean-Paul Belmondo. En 1999, il était si proche, travaillant à quelques pas de chez lui à Paris, bien qu’il ne l’ait pas croisé. En revanche, il garde précieusement une photo avec son fils, Paul, accompagnée d’une dédicace de l’acteur, qu’il a encadrée.
À 71 ans, Michel réfléchit à sa vie sans regrets. « J’ai vécu ce que j’avais à vivre. J’ai eu la chance d’être entouré par ma famille et mes véritables amis », affirme-t-il. Interrogé sur ses vœux pour 2025, il rêve simplement de paix et de perspectives d’emploi pour les jeunes.
Notre point de vue
Il est essentiel de reconnaître et de célébrer les trajectoires de vie des artisans comme Michel Le Nagard, qui incarnent à la fois la passion et le dévouement envers leur métier. Ces récits nous rappellent la valeur inestimable des savoir-faire traditionnels et l’importance des liens familiaux au fil du temps. La transmission des valeurs et des histoires personnelles est cruciale dans notre société, et cela nous pousse à interroger nos propres aspirations et nos responsabilités envers les générations futures.