Rédaction Elle Citoyenne
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Josiane Fayard, 73 ans, originaire de Melrand, a toujours été ancrée dans la vie rurale, évoluant à Kergoat où ses parents exerçaient comme agriculteurs. Sa jeunesse éducative s’est articulée autour d’une école catholique à Guern, avant de poursuivre son parcours à l’école Jules-Ferry de Pontivy où elle a obtenu son certificat d’études.
Après avoir quitté son foyer familial, elle découvre la vie en pension à l’école ménagère de Kermaria, à Plumelin, où elle reste un an. Elle poursuit ensuite sa formation au collège agricole de Locminé, décrochant un BEA (Brevet d’enseignement agricole) et un BEPC.
Par la suite, Josiane s’inscrit à l’Octroi de Pontivy pour engager des études commerciales. Sa vie prend alors un tournant lorsqu’un voisin lui ouvre les portes de la région parisienne. En tant que vendeuse en boulangerie-pâtisserie, elle s’y établit pendant 37 ans, travaillant pour divers employeurs.
A l’âge de 57 ans, elle fait le choix de revenir à Pontivy, intégrant la boulangerie de Bolumet. Le 15 mai 2007 marque également une étape importante, puisqu’elle emménage dans sa maison à Stival.
Quels sont vos souvenirs des fêtes de fin d’année ?
Durant ma carrière, les fêtes n’avaient pas une grande place. Cependant, depuis ma retraite, cela a changé ! Surtout depuis que je partage de bons moments avec mes voisins et amis.
Quel est votre plus beau voyage ? Y en a-t-il un autre que vous rêveriez de faire ?
J’ai seulement visité Londres une journée. Pendant ma jeunesse, j’ai eu la chance de voyager dans le Puy-de-Dôme. Aujourd’hui, mon bonheur est d’être chez moi.
Si vous pouviez rencontrer une personnalité, qui choisiriez-vous ? Pourquoi ? Qu’aimeriez-vous lui dire ?
J’ai eu l’occasion de croiser Michel Polnareff tout en travaillant en région parisienne. Le voir m’a tant subjuguée que je n’ai même pas osé demander un autographe ! J’aurais vraiment aimé faire la connaissance de Bernard Hinault. Oui, je sais, c’est un peu patriotique, mais je suis fière de mes racines bretonnes !
À 73 ans, avez-vous des regrets ?
Non, je ne ressens pas de regrets malgré les défis que j’ai rencontrés. Peut-être un seul : désirer maitriser l’anglais !
Quel est votre vœu pour 2025 ?
Je souhaite surtout la santé pour moi-même, pour mes proches ainsi que mes amis, et un climat apaisé dans le monde, en plus de la stabilité pour notre gouvernement.
Notre point de vue
La trajectoire de vie de Josiane Fayard, riche en expériences et en apprentissages, rappelle combien il est crucial de valoriser nos parcours personnels tout en se connectant aux autres. À travers son histoire, nous voyons une illustration de la force des choix, des rencontres et des moments de partage qui façonnent notre existence. Il est essentiel de célébrer ces récits, non pas comme de simples anecdotes, mais comme des témoignages de résilience et d’engagement social. En nous appuyant sur des parcours de vie comme celui de Josiane, nous pouvons encourager une réflexion collective sur notre place dans la société et notre capacité à influencer positivement notre environnement. Cela nous incite également à cultiver des relations humaines authentiques, essentielles à notre épanouissement individuel et communautaire.