Ce mercredi, une réunion publique a eu lieu à la mairie, abordant la question délicate du stationnement illégal des personnes Roms et des gens du voyage. Un sujet qui invite à la réflexion et à la responsabilité collective.

Le maire a introduit la séance en soulignant l’importance de la transparence, de la communication, ainsi que l’engagement des élus à clarifier leurs actions. Les politiques publiques ont été mises en lumière, tout comme les préoccupations des citoyens, dans un dialogue constructif.

Un point fondamental soulevé a été la nécessité de faire la distinction entre les gens du voyage, dont la population se chiffre entre 3 000 et 4 000 dans l’agglo d’Angers Loire Métropole, et les Roms, qui sont des citoyens roumains. Jean-Charles Prono, vice-président en charge des gens du voyage au sein de la métropole, a évoqué les différentes aires d’accueil disponibles. « Il est essentiel d’orienter notre réflexion vers la résorption des bidonvilles Roms », a-t-il souligné, en précisant le rôle des divers acteurs impliqués : le Conseil départemental pour l’accompagnement social, Angers Loire Métropole pour l’amélioration des conditions de vie, et les communes pour assurer la tranquillité publique et la scolarisation des enfants. Selon lui, la participation des Roms à la main-d’œuvre agricole est un atout pour la vallée de l’Authion.

La sous-préfète a ensuite pris la parole pour détailler les différentes démarches à suivre en cas de stationnement illicite, rappelant que « l’expulsion ne doit pas être une fin en soi si elle ne s’accompagne pas d’une solution de logement alternative ». Ce message souligne l’importance d’aborder cette problématique avec humanité.

Actuellement, quatre cas de stationnements illicites ont été relevés dans la commune en 2024. Deux bidonvilles Roms existent, regroupant un total de 96 personnes, dont 31 enfants dans l’un, et 19 personnes, dont dix enfants, dans l’autre.

En réponse aux préoccupations des riverains, le maire a promis d’assurer un suivi particulier pour atténuer les nuisances causées par la proximité de ces habitations improvisées.

Notre point de vue

Il est crucial de considérer la question du stationnement illicite à travers le prisme de l’inclusion et de la dignité humaine. La distinction entre les Roms et les gens du voyage, bien que nécessaire, ne doit pas occulter les défis vécus par ces communautés. L’enjeu ne réside pas seulement dans la régulation des stationnements, mais dans la recherche de solutions durables pour améliorer leurs conditions de vie. La capacité des autorités à proposer des alternatives, sans recourir à des expulsions, est une base essentielle pour construire un futur qui respecte les droits de chacun. Évoquer ce sujet de manière engagée signifie également reconnaître le potentiel que ces populations peuvent apporter à notre société.



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