Cette semaine, l’univers du voyage s’emballe avec une nouvelle annonce éclatante. Ryanair, la fameuse compagnie aérienne low-cost, a révélé son intention de lancer des vols au départ de l’aéroport d’Orly dès 2025. Fini le détour par Beauvais, que la compagnie présente quelque peu trompeusement comme “Paris Beauvais”. À partir du 1er avril, les passagers parisiens pourront emprunter la ligne 14 du métro pour embarquer sur des vols à destination de Bratislava en Slovaquie et de Bergame en Italie, avec la promesse de deux allers-retours quotidiens.
Certaines personnes se montrent enthousiastes face à cette nouvelle accessibilité. Cependant, il convient de rappeler que Ryanair figure parmi les compagnies les plus polluantes au monde. Son PDG a été suivi de près pour ses commentaires souvent polémiques, comme ceux qu’il a prononcés à l’encontre des cyclistes il y a quelques mois.
Uber s’offre le patrimoine indien
À l’autre bout du monde, Uber fait parler de lui en Inde avec le lancement de balades en shikara à Srinagar. Ces bateaux traditionnels, conçus en bois, permettent aux passagers d’explorer le magnifique lac Dal, un joyau naturel au pied de l’Himalaya. Véritables symboles de la culture cachmire, les shikaras sont désormais accessibles pour offrir aux touristes une expérience authentique et inoubliable.
Le lieutenant-gouverneur du Jammu-et-Cachemire, Manoj Sinha, a accueilli cette initiative, que beaucoup voient comme un point de rencontre entre la modernité technologique et le patrimoine cultural. Selon lui, cette nouvelle orientation permettra aux visiteurs de découvrir la beauté intemporelle du paysage tout en soutenant la communauté locale : “une expérience agréable permettant de profiter de la beauté intemporelle des balades en shikara”.
Selon Times of India, cette offre sera accessible via l’application Uber et promet des prix justes et une rémunération stable pour les opérateurs locaux de shikara.
Dites-le avec des fleurs
En France, un classement vient d’être publié par Preply, plateforme dédiée à l’apprentissage des langues, mettant en lumière les villes les plus romantiques du pays. Pas de surprise : Paris arrive en tête, suivie par Aix-en-Provence, grâce à son nombre d’hôtels romantiques. Caen et ses clochers se glissent en troisième position, offrant un décor parfait pour des escapades amoureuses, suivi par Annecy et Bordeaux.
Cette étude évalue 41 villes en prenant en compte des critères comme la présence de bijoutiers, fleuristes, restaurants et activités pour couples, comme relevé sur TripAdvisor. Un portrait du romantisme qui semble reproduire des clichés, soulevant la question : Est-ce que l’amour doit se définir par un bouquet de fleurs ou un dîner aux chandelles ? Chacun est libre de forger son propre concept du romantisme.
Des nouvelles mesures contre le surtourisme aux Baléares
En Espagne, la lutte contre le surtourisme se renforce. À Palma de Majorque, une nouvelle réglementation pourrait bientôt interdire les groupes de plus de vingt personnes lors des visites guidées, une mesure visant principalement les croisiéristes. Plusieurs autres initiatives sont à l’étude, comme un encadrement plus strict des nuits en camping-car et des amendes sévères pour les comportements inappropriés en public, pouvant atteindre jusqu’à 750 euros pour des nuisances telles que l’urine en rue.
“Le projet de loi attend actuellement la validation de la mairie de Majorque,” a indiqué un porte-parole de la compagnie maritime Aida. “Une fois adopté, nous respecterons bien sûr les exigences légales.”
Notre point de vue
La question du transport et du tourisme soulève des enjeux critiques, en particulier en matière d’impact environnemental et de préservation des cultures locales. L’initiative de Ryanair s’inscrit dans une tendance de facilité d’accès aux destinations, mais soulève des préoccupations légitimes sur la pollution que cela entraîne. De même, en Inde, la fusion de l’économie numérique avec le patrimoine culturel par Uber pourrait représenter une double-edged sword. La lutte contre le surtourisme aux Baléares, quant à elle, montre combien il est urgent de rétablir un équilibre entre l’accueil des touristes et la protection des espaces locaux. Les citoyens doivent être conscients de ces dynamiques afin d’exiger des solutions durables et équitables dans le secteur du voyage.