Les différentes composantes de la gauche au sein du Nouveau Front populaire lancent un appel à l’action en ce début janvier, encourageant la mise en place de mesures visant à “réparer l’hôpital public et améliorer l’accès aux soins de proximité”. Dans une récente lettre, l’ancienne candidate du NFP pour Matignon, Lucie Castets, déclare que “la crise est systémique”, dénonçant des années de gestion budgétaire de l’hôpital qui ont négligé les urgences et demandes exprimées par les professionnels de santé et les patients.
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Les forces de gauche appellent à une mobilisation citoyenne et politique pendant tout le mois de janvier afin d’influer sur l’adoption d’un budget parlementaire qui permettra de rétablir le fonctionnement du système de santé public. Les signataires réclament également un projet de loi socialiste qui instaure un ratio minimal de soignants par patient hospitalisé, un texte déjà validé par le Sénat et qui sera examiné à l’Assemblée nationale le 23 janvier prochain.
Ce mouvement se vise également à promouvoir des propositions législatives pour combattre les déserts médicaux, en luttant contre la restriction de l’installation des médecins. Un projet soutenu par 237 députés de divers horizons, à l’exception du Rassemblement National et de l’Union des Démocrates et Indépendants, est attendu à l’Assemblée, bien qu’il n’ait pas encore été inscrit à l’ordre du jour.
Notre point de vue
Il est impératif de soutenir l’initiative qui appelle à une revalorisation des moyens consacrés à notre système de santé. La mobilisation citoyenne, tant politique que sociale, s’avère essentielle pour faire entendre les voix des soignants et des patients. Cet engagement collectif ne doit pas seulement s’arrêter aux simples promesses électorales. Au-delà des débats, il est nécessaire de traduire cette volonté en actions concrètes garantissant un avenir où l’hôpital public retrouve sa pleine capacité à répondre aux besoins de toutes et tous.