L’arrière montpelliérain Stuart Hogg, tout en ayant reconnu sa culpabilité dans des accusations de harcèlement et de violences conjugales, attend toujours le verdict de son procès. Ce dernier, initialement prévu, a été reporté au 9 janvier 2025. En attendant, l’international écossais a été condamné à une amende de 640£, soit environ 772 euros, et se voit imposer une ordonnance de non-harcèlement pour une durée de cinq ans.

Pour l’instant, Stuart Hogg ne connaît pas encore les conséquences complètes de son procès face à son ancienne compagne, Gillian Smith, qui l’accuse de harcèlement moral entre 2017 et 2024. Il est revenu en Écosse dans l’attente de son jugement, qui a donc été reporté au début de l’année prochaine.

Stuart Hogg’s sentencing for domestic abuse has been deferred until 9 January.

For breach of bail he’s been given a £600 fine and a non harassment order has been imposed for 5 years. pic.twitter.com/jS2tN7XvEh

— Peter A Smith (@PeterAdamSmith) December 5, 2024

Le joueur du Montpellier Hérault Rugby a plaidé coupable des faits qui lui sont reprochés, reconnaissant avoir envoyé plus de 200 messages à son ancienne compagne peu après leur séparation. Plus précisément, lors de la soirée du 29 juin dernier, il aurait tenté de la contacter près d’une trentaine de fois alors qu’elle était sortie, et aurait même utilisé une application pour tenter de suivre ses déplacements.

Une ordonnance de non-harcèlement de cinq ans

Bien qu’il doive retourner en Écosse au début de 2025, Stuart Hogg a déjà été soumis à une amende de 640£, ce qui correspond à près de 772 euros. Outre cette sanction financière, il lui a été imposé une ordonnance de non-harcèlement de cinq ans, suite à son non-respect d’une mesure d’éloignement vis-à-vis de son ex-compagne.

Notre point de vue

La situation de Stuart Hogg soulève des interrogations sur la responsabilité des figures publiques dans des affaires de violence domestique. À l’heure où le mouvement #MeToo a permis de libérer la parole des victimes, la justice doit s’assurer que toutes les victimes soient entendues et que leurs souffrances soient prises en compte. Ce type de cas met en lumière l’importance d’une réelle prise de conscience sociétale, qui doit aller au-delà des sanctions judiciaires pour provoquer un changement durable dans les comportements et les mentalités. L’enjeu est ainsi d’encourager une culture de respect et de soutien aux victimes, afin de leur offrir non seulement une justice, mais aussi une véritable voie vers la guérison.



Votez pour cet post

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *