Une situation inquiétante s’est produite au collège Jean-Rostand de Valence-d’Agen (Tarn-et-Garonne), lorsqu’un ancien élève, exclu de l’établissement, a fait irruption le mardi 3 décembre à 13h10. Ce jeune homme de 16 ans, bénéficiant d’un suivi psychologique, a agressé trois surveillants cherchant à le maîtriser. Il a ensuite pris la fuite, mais a été rapidement appréhendé par les gendarmes.
Ce mardi, vers 13h10, un ancien élève du collège Jean-Rostand a perturbé la tranquillité de l’établissement en se présentant dans un état d’agitation manifeste. Le directeur académique des services de l’Éducation nationale, Cyril Le Normand, s’est immédiatement rendu sur les lieux pour constater la situation. La direction du collège a rapidement mis en œuvre les protocoles de sécurité, avertissant les forces de gendarmerie qui sont intervenues à 13h20.
Les membres du personnel ont agi avec courage pour tenter d’isoler le jeune homme afin de protéger les élèves présents dans la cour durant la pause déjeuner. Trois surveillants, qui ont été agressés, ont décidé de porter plainte. Selon le Dasen, des mesures de soutien ont été établies pour les élèves témoins de cette scène violente.
Après avoir pris la fuite en direction d’un supermarché Lidl, l’individu a été interpellé par les gendarmes alors qu’il retournait vers le collège. Cet adolescent avait déjà été exclu précédemment pour des comportements problématiques, ayant même été orienté vers le lycée où il a également été soumis à une sanction disciplinaire. Notons qu’il bénéficie d’un suivi psychologique.
Pour palier aux éventuelles répercussions émotionnelles de cette expérience traumatisante, une cellule d’écoute a été mise en place pour les élèves témoins, permettant ainsi un espace d’échange et de soutien. Cette initiative s’étendra à l’ensemble du personnel éducatif dès le lendemain matin, si besoin est, pour garantir un retour serein à un climat scolaire apaisé.
Notre point de vue
L’incident survenu au collège Jean-Rostand soulève des questions cruciales concernant la gestion des situations de crise au sein des établissements scolaires. Il est essentiel que l’éducation nationale renforce non seulement les protocoles de sécurité, mais aussi les dispositifs de suivi psychologique pour prévenir de tels actes de violence. Les compétences des personnels scolaires doivent être renforcées afin qu’ils soient mieux préparés à faire face à des comportements perturbateurs, tout en privilégiant le bien-être de l’ensemble des élèves. Nous devons considérer ces événements non seulement en termes de sécurité, mais aussi dans une perspective plus large de santé mentale et de réinsertion.