Article original rédigé par : Maureen Peron – Publié le

Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025, illustre la résilience face au harcèlement en ligne.

Le phénomène du cyberharcèlement constitue une problématique grave, touchant des personnalités publiques comme Angélique Angarni-Filopon, qui a récemment été couronnée Miss France 2025 le 14 décembre dernier. Âgée de 34 ans et originaire de Martinique, elle détient le titre de Miss France la plus âgée de l’histoire. Plutôt que de subir les attaques, Angélique choisit d’y répondre avec grâce et fermeté, démontrant ainsi qu’elle incarne bien plus qu’un simple symbole de beauté.

Un tumulte de critiques infondées

Depuis son couronnement, Angélique devient la cible d’un déchaînement de critiques sur les réseaux sociaux, où son âge, sa coiffure et même sa couleur de peau sont mis en question. Les commentaires, souvent maladroits et mal orthographiés, envahissent ses publications. Lors de son intervention dans l’émission Quelle Époque !, animée par Léa Salamé, Angélique n’a pas hésité à aborder cette problématique : « Évidemment, il y a eu des atrocités sur les réseaux sociaux. Est-ce que vous les avez lues ? »

« J’ai malheureusement lu parce que je veux bloquer ces personnes. Je ne veux plus qu’elles aient accès à mon compte direct », a-t-elle affirmé. Angélique a également évoqué l’impact de ces attaques sur sa famille : « Malheureusement, ce que les gens ne réalisent pas, c’est que je suis entourée de ma famille, y compris de mes neveux, qui tombent sur ces commentaires. Moi, je me blinde, mais mes neveux ne le sont pas forcément. »

Des réponses pleines de sagesse

Face à cette vague de haine, Angélique Angarni-Filopon refuse de se laisser abattre. Elle choisit de répondre à ses détracteurs avec une intelligence remarquable. Ainsi, lorsqu’un internaute lui a envoyé un message lui disant : « Mais te pas jolie hein », elle a répliqué avec soin : « En 2025, mettez plus d’énergie dans vos projets que dans des messages avec des fautes d’orthographe. »

Cette réponse, bien que rapidement effacée, a eu un impact significatif. Ce sens aigü de la répartie n’est pas un cas isolé. En partageant des moments d’un match à l’Accor Arena, un commentaire désobligeant l’a qualifiée de « trans ». Angélique a su réagir avec une impartialité touchante : « Il fallait que ça vienne d’une femme ? Tu ne voulais pas dire autre chose de plus constructif ? C’est dommage quand même… »

Le soutien du Comité Miss France

Pour la première fois, le Comité Miss France a décidé de prendre publiquement position contre cette vague de cyberharcèlement. Dans un communiqué partagé sur Instagram, Frédéric Gilbert, président du Comité, a exprimé sa fermeté face à ces attaques : « Ces commentaires injurieux n’ont pas leur place dans notre concours ni dans notre société et seront signalés aux autorités compétentes. » Un message fort qui souligne que la haine en ligne ne sera plus tolérée. Ce changement dans l’attitude du Comité signalera aux auteurs de tels propos que leur comportement ne sera pas ignoré, avec un appel à orienter l’énergie vers des actions plus constructives.

Notre point de vue

Le cas d’Angélique Angarni-Filopon souligne l’urgence de repenser notre rapport à la communication en ligne. Si le soutien du Comité Miss France est précieux, il illustre également ce que devrait être une responsabilité collective face à la haine. Encourager un discours plus respectueux et bienveillant sur les réseaux sociaux est essentiel pour créer un espace où chacun, y compris les figures publiques, peut s’exprimer sans crainte. Transformons notre énergie vers des conversations qui élèvent plutôt que celles qui rabaissent.



Votez pour cet post

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *