Le 41ème rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme met en lumière une situation alarmante. Durant la période du 1er septembre au 30 novembre 2024, les attaques par « bombes planantes, missiles et drones à longue portée » ont fait 574 victimes civiles, représentant une augmentation de 30 % par rapport à l’année précédente. Les forces armées russes ont intensifié leur campagne, lançant environ 2 000 drones en novembre, causant de lourdes pertes à Kherson, où les nouveaux types de drones ont également tué 35 civils.

Nada Al-Nashif, Haute-Commissaire adjointe aux droits de l’homme de l’ONU, a exprimé son inquiétude devant l’aggravation des opérations russes, surtout dans les zones frontalières de l’est de l’Ukraine, telles que Donetsk, Kherson et Zaporijjia. Ces offensives ont eu des conséquences dévastatrices, impactant gravement les civils et endommageant les infrastructures essentielles.

La Haute-Commissaire adjointe aux droits de l'homme, Nada Al-Nashif, présente les conclusions du rapport périodique du HCDH sur la situation des droits humains en Ukraine au Conseil des droits de l’homme.

La Haute-Commissaire adjointe aux droits de l’homme, Nada Al-Nashif, présente les conclusions du rapport périodique du HCDH sur la situation des droits humains en Ukraine au Conseil des droits de l’homme.

Les dommages causés par les drones à vol immersif

Elle a aussi critiqué le recours accru aux bombes modifiées pour leur permettre d’atteindre des villes denses comme Kharkiv et Zaporijjia. Ces attaques ont non seulement causé des pertes humaines, mais elles ont aussi gravement affecté les infrastructures et les services publics, avec des destructions massives des installations énergétiques ukrainiennes.

Depuis ce conflit qui perdure, les chiffres sont alarmants : plus de 12 300 civils auraient trouvé la mort, incluant 650 enfants, et plus de 27 800 blessés. De plus, 700 établissements médicaux et 1 500 écoles ont été touchés, selon les données recueillies par l’ONU.

Violations des droits humains

Lors d’une récente séance, la cheffe adjointe des droits de l’homme de l’ONU a mis l’accent sur le fléau des exécutions sommaires, avec 62 incidents signalés ayant entraîné la mort de militaires ukrainiens capturés. L’ONU a également documenté des cas de torture et de mauvais traitements infligés tant aux militaires qu’aux civils dans les zones sous contrôle russe.

Quant aux prisonniers de guerre, des allégations de sévices, notamment de tortures physiques et psychologiques, ont été rapportées des deux côtés. Le Haut-Commissariat a donc renouvelé son appel aux États concernés pour respecter les lois humanitaires internationales et a exhorté la communauté internationale à prendre des mesures concrètes.

En conclusion, Nada Al-Nashif a appelé chaque partie prenante à œuvrer vers une résolution pacifique du conflit, en se conformant aux résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Notre point de vue

La situation en Ukraine, telle que décrite dans le rapport du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, souligne l’urgence d’une action collective pour mettre un terme à la violence. Au-delà des chiffres tragiques, chaque vie perdue rappelle notre responsabilité non seulement de protéger les droits humains, mais aussi de promouvoir un dialogue qui favorise la paix. Les violations systématiques du droit humanitaire ne peuvent être ignorées et requièrent une réponse internationale forte et unie pour prévenir d’autres souffrances. L’engagement envers les droits fondamentaux est plus que jamais nécessaire pour construire un avenir sans violence.



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