Cinquante années d’histoire, d’amitié, de café-théâtre et de cinéma : c’est une célébration riche de souvenirs pour la troupe emblématique du Splendid. À l’occasion de la parution de leur ouvrage Le Splendid par Le Splendid, Marie-Anne Chazel, Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte se plongent avec nostalgie dans les débuts de leur aventure commune. Leurs films, désormais cultes, continuent d’attirer des millions de téléspectateurs à chaque diffusion télévisée.

Pourtant, leur parcours a commencé sur scène, où ils devaient compter leurs premiers spectateurs avec les doigts d’une main. “Il fallait compter les spectateurs. Les deux mains suffisaient,” confie Gérard Jugnot. Cette période méritait une bonne dose d’humour et d’autodérision. “On faisait tout : du pressing au nettoyage de la salle en passant par les réservations,” ajoute-t-il. “On revendiquait d’ailleurs ce côté petite entreprise,” complète Marie-Anne Chazel.

L’idée du Splendid, qui évoque un petit hôtel ou un café, a émergé de cette ambiance de proximité. “C’est un nom un peu ridicule,” explique Thierry Lhermitte. “Étaient complètement perdus seul, mais ensemble, nous formions un univers fort et unique,” conclut Marie-Anne.

Le décès inattendu de Michel Blanc remet en question l’avenir de la troupe et ses projets de renouveau. “Ce ne sera plus le Splendid, à moins que l’intelligence artificielle s’en mêle,” déclare Thierry Lhermitte. “Nous n’aurions pas souhaité réaliser un deuxième Bronzé, mais plutôt un projet qui nous réunisse autour du plaisir de jouer ensemble.”

Notre point de vue

L’histoire du Splendid nous rappelle à quel point les collaborations authentiques peuvent donner naissance à des œuvres intemporelles. En mettant en avant le soutien mutuel au sein de leur troupe, Chazel, Jugnot et Lhermitte soulignent une réalité souvent négligée dans le monde du spectacle : la force de l’union. Dans un univers artistique en constante évolution, il est crucial de se rappeler que la créativité ne fleurit pas uniquement dans l’individualité, mais aussi dans les échanges, l’empathie et le partage d’expériences. C’est ce terreau fertile qui permet aux artistes de transcender les épreuves et de continuer à raconter des histoires qui résonnent avec le public, des histoires pleines d’humanité et de joie.



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