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En France, un récent rapport révèle que 88 médicaments présentent plus de risques que d’avantages. Cette analyse provient de la revue médicale Prescrire, qui propose une liste de alternatives pour 2025, permettant de remplacer ces produits douteux.

La revue Prescrire a dressé un bilan annuel et mis en lumière 88 spécialités médicales dont les bénéfices se révèlent insuffisants en comparaison avec leurs effets indésirables. Des options plus efficaces et moins nocives existent souvent, mais restent trop peu exploitées.

S’abstenir

Dans le traitement de troubles fréquents tels que les nausées ou les douleurs abdominales, recourir à la médication n’est pas toujours la meilleure stratégie. Par exemple, les argiles médicamenteuses comme la diosmectite ou la montmorillonite ne sont pas recommandées dans les cas de diarrhée aiguë, particulièrement chez les enfants, en raison de leur contamination au plomb, un métal lourd aux effets neurotoxiques. Des antiacides ne contenant pas d’argile, ou l’oméprazole, représentent de meilleures alternatives. De plus, les antiémétiques tels que la dompéridone et la métopimazine, bien que généralement prescrits, peuvent entraîner des complications graves, incluant des troubles cardiaques et des AVC.

Pour la toux, qu’elle soit sèche ou grasse, il est souvent préférable de ne pas avoir recours à un traitement, le miel offrant une option simple pour apaiser l’irritation. Parmi les antitussifs, certains, comme l’oxomémazine, sont hautement sédatifs, tandis que d’autres, comme la pentoxyvérine, posent des risques d’allergies sévères. Si une toux persistante nécessite une intervention, un sirop contenant du dextrométhorphane peut être prescrit, mais il est impératif de le manipuler avec prudence en raison de son potentiel addictif.

Lorsque l’on considère d’autres types de médicaments, la revue Prescrire souligne également l’inefficacité de certains décontractants musculaires et antidépresseurs, tels que le méthocarbamol et l’agomélatine, qui, malgré leurs effets indésirables significatifs, ne jetons pas de nouvelle lumière sur des résultats cliniques probants.

Changer d’option thérapeutique

Concernant le traitement du cholestérol, la revue déconseille les fibrates tels que le bézafibrate et le fénofibrate, qui ne préviennent pas les événements cardiovasculaires tout en présentant de graves risques cutanés. En matière d’hypertension, l’olmésartan est signalé comme une option moins efficace et plus risquée que d’autres traitements similaires.

Dans le domaine des anti-inflammatoires, certains comme le diclofénac et l’acéclofénac sont associés à un risque accru d’événements cardiovasculaires. La revue propose de privilégier des options comme l’ibuprofène, lorsqu’il est nécessaire d’aller au-delà du paracétamol.

En ce qui concerne les antidépresseurs, la prudence est de mise avec des médicaments tels que le citalopram et la duloxétine, qui peuvent accroître le risque de complications en cas de surdose.

Notre point de vue

Nous avons un rôle fondamental dans la diffusion et la compréhension des informations médicales. La mise en lumière des médicaments à éviter est cruciale pour favoriser une approche plus sécurisée et éclairée concernant la santé publique. En tant que citoyennes engagées, nous devons examiner attentivement notre consommation de médicaments et explorer les alternatives proposées par des études sérieuses comme celles de Prescrire. Il est essentiel d’encourager la discussion autour des risques potentiels des traitements courants et de promouvoir une meilleure sensibilisation sur l’importance de choisir des options thérapeutiques plus sûres et efficaces.



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