LAS VEGAS, 9 janvier 2025 – Au cœur du CES 2025, plusieurs start-up françaises se distinguent par leur approche novatrice, fusionnant santé et bien-être. Ces entreprises, qui ont souvent fait leurs débuts dans l’un de ces domaines, semblent aujourd’hui prêtes à franchir de nouvelles étapes, comme l’ont observé nos journalistes sur place.

Circular fait forte impression avec sa bague connectée, Ring 2*, prévue pour fin mars au prix de 380 dollars. Cette innovation se présente comme la première au monde à intégrer un électrocardiogramme et un algorithme capable de détecter la fibrillation atriale, validé par la Food and Drug Administration (FDA). Bien que la bague n’ait pas encore reçu le marquage CE, son créateur, Amaury Kosman, souligne l’intérêt croissant de l’univers médical pour ce type de dispositifs.

La Ring 2* ne se contente pas de ces fonctionnalités. Elle mesure aussi la qualité du sommeil, la température corporelle et la saturation en oxygène, avec des ajouts attendus en 2025, tels que la pression artérielle. Circular, lancée en 2019, se positionne initialement sur le marché du bien-être, mais vise désormais à toucher les hôpitaux et cliniques pour la télésurveillance, répondant à une demande croissante d’outils de suivi à distance.

D’autres entreprises, comme Quantiq, adoptent également des approches intéressantes. Grâce à la photopléthysmographie à distance, cette société propose de mesurer divers paramètres physiologiques à partir d’un simple selfie vidéo. Son application Zenbox*, dédiée à la cohérence cardiaque, ne se contente pas d’enseigner des exercices de respiration, mais ambitionne également de promouvoir une réduction du stress, tout en générant des retours d’utilisateurs précieux pour l’optimisation de ses services.

Dans le domaine du bien-être féminin, Athana présente Héra*, un “glaçon électronique” conçu pour soulager les bouffées de chaleur liées à la ménopause. Si Héra* n’est pas classé comme dispositif médical, son usage dans des études cliniques et sa volonté de se positionner sur le remboursement, tant en France qu’aux États-Unis, mettent en lumière l’ambition de l’entreprise d’intégrer des solutions innovantes dans le parcours de soins.

Enfin, Withings, bien que non une start-up, s’inscrit dans cette dynamique en alliant produits grand public et usages médicaux, renforçant ainsi la tendance vers une santé connectée.

Notre point de vue

Nous constatons que ces innovations ne se contentent pas d’ajouter une dimension technologique à la santé, mais remettent également en question les frontières entre les secteurs du bien-être et de la médecine. Cela soulève des questions essentielles sur les implications éthiques et pratiques de ces avancées. Les start-up françaises, par leur agilité et leur capacité à s’adapter aux besoins du marché, semblent prêtes à ouvrir la voie à une révolution sanitaire qui pourrait transformer notre rapport à la santé, tant individuellement que collectivement. Nous devons veiller à ce que cette transformation s’accompagne d’un dialogue éthique sur l’utilisation des données et le bien-être des utilisateurs.

Article original rédigé par : Prénom Nom.



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