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L’accompagnement des victimes des attentats de 2015 a enrichi notre connaissance des traumatismes liés à de telles épreuves. Au cours de sa chronique du 9 janvier, le Dr Damien Mascret présente les avancées de ces recherches sur le stress post-traumatique.
Les réponses des survivants aux tragiques événements du 13 novembre 2015 varient : “Nous avons observé que parmi 96 victimes”, précise le Dr Mascret, “43 n’ont pas développé de stress post-traumatique, 19 se sont rétablies, tandis que 34 continuent de ressentir les séquelles.”
Pour ces derniers : “Des souvenirs traumatiques surgissent de façon inattendue”. Le médecin souligne que “il peut suffire d’une odeur ou d’une sensation pour raviver ces souvenirs.”
Ces troubles sont associés à une région spécifique du cerveau, “l’hippocampe, qui joue un rôle clé dans notre mémoire.” Le Dr Mascret ajoute que “la recherche menée par l’Inserm révèle que l’affectation au traumatisme diffère d’une personne à l’autre ; certains arrivent à “fermer” normalement cette mémoire, d’autres, malheureusement, ne le peuvent pas.” D’autres techniques, comme l’hypnose, peuvent aider à gérer ces souvenirs.
Liste non exhaustive.
Visionnez l’intégralité de la chronique dans la vidéo ci-dessus.
Notre point de vue
Nous pensons qu’il est essentiel d’aborder le sujet du stress post-traumatique avec une compréhension nuancée des effets durables qu’un événement traumatique peut avoir sur les individus. Chaque expérience est unique et nécessite des méthodes d’accompagnement personnalisées. Il est fondamental que notre société prenne conscience de ces distinctions afin de mieux soutenir ceux qui souffrent, en étant ouverts à des approches variées, incluant des traitements innovants tels que l’hypnose. Le chemin vers la guérison ne doit jamais être standardisé ; il doit être respectueux de la singularité de chaque histoire vécue.
Article original rédigé par : Prénom Nom.