Marineland d’Antibes : Un avenir incertain après la fermeture

Le célèbre parc animalier Marineland, situé à Antibes dans les Alpes-Maritimes, a tiré sa révérence le 5 janvier. Toutefois, les circonstances entourant la fermeture laissent un flou pesant sur l’avenir des employés et des animaux marins. L’association C’est assez !, qui se bat pour la protection des dauphins et des orques, exprime des inquiétudes légitimes.

Christine Grandjean, la fondatrice de l’association, a souligné lors d’une intervention sur “ici Azur” que cette fermeture n’était pas le souhait d’organisations comme la sienne, mais plutôt un appel à cesser progressivement la reproduction. “Je suis triste parce qu’on n’a jamais demandé la fermeture”, a-t-elle insisté. Le parc, qui attirait encore plus de 400 000 visiteurs chaque année, a justifié cette décision par des problèmes financiers aigus et une fréquentation en déclin. À partir de 2026, la législation interdisant les spectacles de cétacés a aussi pesé dans la balance.

Il est remarquable de souligner qu’il s’agit d’une victoire pour l’évolution des mentalités vis-à-vis de ces spectacles considérés désormais comme obsolètes. Christine Grandjean ne peut cependant pas s’empêcher de s’interroger sur le sort des 150 animaux encore présents sur le site, parmi lesquels douze dauphins et deux orques. Leur avenir est incertain, alors qu’ils attendent toujours un nouvel endroit où vivre.

Une nouvelle réglementation du Conseil d’État impose des contraintes strictes sur le transfert d’animaux marins pour des raisons commerciales, rendant le sort des cétacés particulièrement délicat. Le parc Marineland se trouve face à plusieurs défis pour garantir le bien-être des animaux si un transfert devait avoir lieu, notamment la confirmation que les installations d’accueil respectent des normes similaires à celles de Marineland.

Quant aux soignants demeurant sur place, le paysage de l’emploi s’annonce sombre, bien qu’il existe des mécanismes pour les soutenir pendant cette transition. “Les cétacés, eux, ils ont fait la richesse du parc et ils n’ont rien derrière eux”, déplore Christine Grandjean, mettant en exergue la disparité entre les conditions de vie des animaux et celles de leurs soigneurs.

À ce jour, une lueur d’espoir se dessine pour quatre dauphins, qui pourraient être transférés dans un sanctuaire à Tarente, en Italie, avant l’été, où ils bénéficieront de conditions propices à leur bien-être. Cette initiative pourrait représenter une avancée significative dans la prise en compte des besoins des animaux marins captifs.

Notre point de vue

Nous considérons que la fermeture de Marineland d’Antibes est à la fois une opportunité et un défi. Il est impératif que les autorités et les organisations impliquées œuvrent ensemble pour trouver des solutions durables pour les animaux et les employés affectés. La responsabilité collective inclut la devising d’un avenir qui respecte le bien-être animal tout en soutenant les travailleurs de ce secteur. Les expériences passées doivent nous servir de leçon pour ne pas répéter les erreurs des décennies passées sur la captivité des cétacés. L’accent doit désormais être mis sur la préservation et la réhabilitation, plutôt que sur l’exploitation. Il est temps que notre manière d’interagir avec ces êtres sensibles évolue vers plus de respect et de compassion.

Article original rédigé par : Prénom Nom.



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