Instaurée au cœur du Crous Mansart à Dijon, Mimine est bien plus qu’un simple chat. Cette mascotte, source de réconfort et de joie, fait partie intégrante du quotidien des étudiants depuis plus d’une décennie. « Elle est ici depuis longtemps, bien plus que nous tous », témoigne un étudiant. À chaque rentrée, il est difficile de ne pas tomber sur elle, blottie sur sa chaise équipée de ses gamelles et d’une litière. « Sa présence est un rayon de soleil pour nous, elle adore se faire caresser et jouer », confie une résidente.

Piscine de l’affection menacée ?

Cependant, le bonheur collectif que Mimine apporte est aujourd’hui en péril, car la direction du Crous envisage de la placer en famille d’accueil, ébranlant ainsi cet équilibre. Des étudiants évoquent des inquiétudes quant à cette décision, regrettant qu’un animal qui ne pose jamais de problèmes soit menacé d’un départ. « Avec la tendance actuelle d’introduire des animaux dans des établissements comme des maisons de retraite, cela semble aller à l’encontre de ce qui fonctionne si bien ici », s’inquiètent certains.

Jérôme M’Rabet, directeur de site du Crous de Dijon, confirme cette option, justifiant qu’une employée ressent une phobie face à Mimine. « Nous allons voir si nous pouvons trouver une solution d’adoption via des associations », précise-t-il, tout en affirmant que le chat est toujours traité comme un « pacha » pendant cette transition.

Une voix pour Mimine

Pour s’opposer à cette décision, de nombreux étudiants ont pris l’initiative de compiler leurs témoignages d’attachement dans un carnet, servant de livre d’or pour Mimine. « Malheureusement, ce carnet a disparu, mais nous avons gardé une photo de ses pages, contenant des messages précieux », explique une étudiante, résumant l’attachement inconditionnel envers la mascotte.

Les mots exprimés résonnent comme un écho des cœurs : « Croiser Mimine me réchauffe le cœur, elle fait partie de mon quotidien. Dans un environnement où la pression est déjà forte pour beaucoup d’entre nous, sa présence est un véritable appui », confie une étudiante. Mimine représente également un point de liaison entre étudiants et personnel, devenant un remède contre la solitude. « Mon moral a souvent été relevé grâce à elle. Son départ serait déchirant », partage une autre résidente.

Anxieux pour l’avenir de leur amie féline, les étudiants ont exprimé leur désir de voir Mimine rester à ses côtés. « Elle a toujours vécu ici, et l’envoyer ailleurs, c’est la condamner à l’isolement et à la peur, elle mérite de rester », insistent-ils.

Mon moral a souvent été relevé grâce à Mimine. Son départ serait déchirant.

Une étudiante résidant au Crous Mansart

Nous ferons tout ce que l’on peut pour que le chat soit le mieux traité possible.

Jérôme M’Rabet, directeur du Crous Mansart

Des étudiants dédient un carnet touchant à Mimine, leur mascotte.

« Mimine nous permet de tenir bon »

En quelques jours, le carnet s’est rempli de mots d’affection témoignants du véritable impact de Mimine sur la vie des étudiants. Un témoignage particulièrement frappant résume le sentiment d’inquiétude partagé : « Mimine est essentielle ici. La renvoyer, c’est ignorer les besoins et les émotions de ceux qui vivent loin de leurs proches. En pleine saison d’examens, elle est un soutient moral indispensable. Son départ serait inhumain et nuirait à notre bien-être », partage l’auteur de cet élan de solidarité.

Notre point de vue

Nous pensons qu’il est crucial de prendre en compte le bien-être des étudiants dans cette situation. Mimine ne représente pas seulement un animal de compagnie, mais un réconfort émotionnel pour nombre d’entre eux. Les espaces de vie en milieu universitaire doivent être accueillants et soutenir les étudiants dans des périodes déjà difficiles. La décision de retirer une source de bien-être, comme Mimine, soulève des questions sur l’empathie et le respect des besoins humains au sein de ces institutions. Plutôt que d’exclure un élément qui favorise la bonne humeur et le lien social, il serait judicieux d’explorer des alternatives qui prennent en compte toutes les parties concernées.



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2 thoughts on “Dijon : La célèbre mascotte féline Mimine, née dans une résidence du Crous, à deux doigts de l’expulsion !”
  1. Cette chatte doit rester là où elle a toujours vécu , c’est cette personne stupide qui doit partir si la présence d un chat l incommode.

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