À l’approche des Jeux Olympiques, une affaire visant Max Kühner a récemment fait surface, accusant le cavalier de saut d’obstacles d’avoir utilisé des méthodes d’entraînement jugées préjudiciables au bien-être de ses chevaux. Pourtant, la fédération équestre autrichienne (OEPS) a confirmé que les poursuites à son encontre avaient été abandonnées par le tribunal de Starnberg. Selon les annonces relayées par nos consœurs de St. Georg, Max Kühner ne fait donc plus l’objet d’enquête.
À l’origine de la procédure, le parquet de Munich II avait évoqué une violation de la législation sur la protection des animaux, concernant l’utilisation de barres actives. En mars 2024, le tribunal de Starnberg avait déjà prononcé des ordonnances pénales contre lui et une autre personne travaillant comme entraîneur. Récemment, le tribunal a également souligné qu’avec le consentement du cavalier et du procureur, la procédure a été classée conformément à l’article 153 a, paragraphe 2, du code de procédure pénale. En s’acquittant d’une obligation financière, il n’y aura pas de procès, tout en rappelant l’importance de la présomption d’innocence, comme l’a précisé le porte-parole du tribunal, Franz von Hunoltstein.
Pour l’OEPS, cette décision extériorise totalement l’innocence de Max Kühner. « Il nous a impliqués de sa propre initiative dans cette procédure et a agi avec transparence en nous permettant d’accéder totalement aux documents légaux », a déclaré Angelika May, responsable des cavaliers de saut d’obstacles et ancienne juge. « Des certificats vétérinaires officiels et des expertises indépendantes démontrent sans équivoque que ses chevaux bénéficient d’un élevage, d’un soin et d’un entraînement appropriés. Non seulement les allégations étaient infondées, mais elles ont également constitué une pression inutile sur Max Kühner et le domaine équestre. »
Max Kühner lui-même s’est également exprimé sur cette défense de ses pratiques : « Le bien-être des animaux est notre priorité. Notre engagement est axé sur la création d’un environnement où nos chevaux se sentent en sécurité et en santé. À un niveau de compétition élevée, la compréhension et la synchronisation avec le cheval sont essentielles ; toute douleur ou méfiance nuirait à notre performance. »
Notre point de vue
Nous observons ici un enjeu crucial, non seulement pour le bien-être animal, mais aussi pour l’intégrité du sport équestre. La transparence des procédures et la clarté des accusations sont primordiales pour éviter que des allégations non fondées ne nuisent à des athlètes dont la réputation repose sur des principes éthiques solides. Il est essentiel que la communauté équestre reste vigilante et continue à faire émerger des pratiques d’entraînement qui préservent et respectent la santé physique et mentale des chevaux. Nous croyons fermement que le succès sportif ne doit pas se faire au détriment du bien-être animal, et que chaque décision prise dans ce domaine doit être guidée par cette priorité.