17 mars 2024
International

Eglises de réveil au Cameroun : entrepreneuriat religieux, radicalisme et tensions sociales

église réveil cameroun

Depuis mars 2014, au Cameroun des efforts sont concentrés sur la lutte contre Boko Haram. La secte recrute des jeunes gens qui adhèrent pour des raisons diverses aux idées du groupe et se radicalisent.
Bien que la majorité d’entre nous semble le penser, le radicalisme musulman n’est pas le seul dont souffre le pays. La religion chrétienne elle aussi connaît, depuis plus d’une vingtaine d’années une forme de fondamentalisme. La montée en puissance des églises de réveil dans les grandes métropoles devrait être aussi inquiétante que l’action religieuse du groupe Boko Haram.

Comme tout habitant de la ville de Douala, j’ai vécu le développement exponentiel des églises de réveil. J’ai été étonnée du nombre toujours grandissant de fidèles, et j’ai été gênée par les bruits des rassemblements du dimanche dont les prédications se font à grand renfort d’orchestres, de micros et de baffles. Je n’ai jamais perçu ces nouvelles églises comme une menace jusqu’à ce que je lise le rapport de l’organisation International Crisis Group daté du 3 septembre 2015 et intitulé Cameroun : la menace du radicalisme religieuxJ’ai voulu en savoir davantage sur la situation, et cinq points ont retenu mon attention : la relation entre ces églises, l’État et les églises classiques, l’entrepreneuriat religieux, les tensions sociales et l’inertie citoyenne créées et/ou favorisées par ces croyances et, enfin, ce que stipule la loi camerounaise.

État et églises classiques

La croissance de ces nouveaux courants religieux est justifiée par des facteurs politiques, administratifs et théologiques. Aux plans politique et administratif, les citoyens sont déçus et ont perdu espoir. La gouvernance n’est à l’avantage que des gouvernants, et les abus sont multiples. Il existe de nombreuses défaillances, en particulier dans les secteurs de l’éducation, l’emploi et la santé.

Les nouvelles églises sont majoritairement rejointes par des élèves/étudiants après de nombreux échecs aux examens officiels, des gens à la recherche d’un emploi et des malades qui n’arrivent pas à se faire soigner pour des raisons financières ou à cause des services sanitaires qui laissent à désirer. Les nouveaux leaders religieux promettent aux populations ce que l’État est incapable de leur fournir : le confort matériel c’est-à-dire un emploi et la santé. Ils leur promettent le miracle qu’elles attendent toutes depuis des décennies.

Les fidèles qui cherchent un coupable qu’il leur est possible de combattre ont un bouc émissaire tout prêt : le diable. Tout est diabolique, démoniaque. On est pauvre à cause du diable, et non à cause de la situation économique du pays. On échoue aux examens à cause du diable, et non parce qu’on n’étudie pas nos leçons ou que les notes sont trafiquées. On est au chômage à cause du diable, et non à cause de la crise de l’emploi ou de notre absence de compétences.

Le diable porte toutes les fautes et les véritables coupables sont exemptés : soi-même et/ou les pouvoirs publics. On se retourne vers un Dieu nouveau, un Dieu providentiel qui a des solutions et des réponses à tout. On veut oublier un passé et un présent difficiles, alors on choisit de naitre de nouveau, d’être « born again » (comme ces fidèles sont communément appelés) et de donner un sens à sa vie.

Les églises dites classiques quant à elles ne répondent plus aux besoins. Les dogmes sont omniprésents, le questionnement est interdit : il faut croire tout simplement. Et attendre sagement. Bien que très souvent orchestrés, les pasteurs d’églises réveillées accomplissent des miracles, ce qui fait d’eux des personnes « rassurantes ». On veut voir pour croire, et ces pasteurs l’ont compris. En outre, l’hypocrisie des prêtres dont la vie est parfois aux antipodes des prédications fait fuir les fidèles.

Tout au contraire des églises réveillées, les églises classiques prônent la pauvreté sur terre pour une vie pleine de richesses au paradis. Les fidèles ne veulent plus vivre dans la misère et voir leurs enfants mourir de faim alors que d’autres sont riches et heureux dans ce monde. Ils ne sont plus prêts à attendre un bonheur que rien ne garantit.

Entrepreneuriat religieux

Le marché du divin est un marché fructueux. Même si certains prédicateurs camerounais sont de bonne foi, un grand nombre de leurs homologues suit l’exemple des prédicateurs nigérians multimillionnaires tels que Chris Oyakhilome et T.B. Joshua.

Les églises de réveil prônent la réussite individuelle, la réussite financière. Les églises classiques parlent d’une vie de pauvreté ici-bas pour connaitre un paradis plein de richesses après la mort. Pour les églises réveillées, la pauvreté est un fait du diable. Dieu permet de trouver un travail et de gagner beaucoup d’argent. Cet enseignement justifie les richesses amassées par les prédicateurs, très souvent grâce à la naïveté des fidèles qui leur font des « offrandes ».

Certains messagers de Dieu sont des entrepreneurs religieux et ont réussi dans leur domaine : ils sont de véritables directeurs de société. Ces « télévengelistes » comme les appelle Robert Edmond Ziavoula sont passés maîtres dans l’art de la communication. Ils savent se vendre. Je présenterai ici le cas de deux des plus célèbres : Martin Tsala Essomba du Ministère Va et raconte, et Dieunedort Kamdem Nounga de la Cathédrale de la foi.

Martin Tsala Essomba est un habitué des plateaux de télévision. Il est à la tête de deux journaux (Cameroun Soir qui fournit de l’information générale et Va et Raconte, plus porté sur le domaine spirituel), une radio et une chaîne de télévision qui portent le même nom (Fréquence vie). Son église située dans la ville de Yaoundé est composée de quatre directions : les affaires spirituelles, l’évangélisation, les finances et la communication (la direction de la communication emploie plus de la moitié de la centaine d’employés que compte « l’entreprise »). D’une capacité de plus de 3 000 places, le sanctuaire est un lieu où tout est tarifé : de l’eau bénie par le prédicateur vendue à la bouteille, des mouchoirs de protection, des audiences, des séances de délivrance et de purification.

Dieunedort Kamdem Nounga est un ancien membre de l’Église du plein Évangile. Il est, lui aussi, actif dans le monde des médias : il est à la tête de Kanodi Ministry Commnication composée de quatre stations de radio, un journal, une chaîne de télévision et une école de formation de pasteurs. C’est l’un des pionniers des campagnes d’évangélisation médiatisées (grandes campagnes d’affichage et annonces dans les médias). Il a ouvert une trentaine d’églises dans le pays. « Si vous ne donnez pas 10 % à Dieu, le diable prendra 90 % » est la formule qui ponctue ses apparitions télévisées. Étant son représentant, il est bien évidemment celui qui perçoit les 10 % requis par Dieu.

Tout comme la majorité des prédicateurs d’églises de réveil, les deux pasteurs cités en exemple savent comment rentrer dans les bonnes grâces du pouvoir afin de continuer à mener leur activité sans être inquiétés : chanter ses louanges. Les prêches de Tsala Essomba commencent généralement par une prière pour les autorités. Au contraire des caciques des églises classiques qui s’opposent parfois au régime en place (l’Archevêque Christian Tumi a clairement contesté l’éventuelle prochaine candidature du président Paul Biya a sa propre succession en 2018), les nouveaux messagers de Dieu encensent les dirigeants et organisent des veillées de prière pour le chef de l’État et sa famille.

Adulés par des milliers de personnes, ces bergers assurent, par leurs louanges, un électorat au candidat soutenu. C’est ainsi que quelque temps avant l’élection présidentielle de 2011, Tsala Essomba a ouvertement soutenu Paul Biya et avait l’intention de parcourir le pays pour prêcher  « la soumission aux autorités et le travail pour le réveil et la paix dans notre nation afin qu’il n’y ait pas de désordre au cours des prochaines élections ».

Dans le document de recherche intitulé Les églises de réveil en Afrique centrale et leurs impacts sur l’équilibre du pouvoir et la stabilité des Etats : les cas du Cameroun, du Gabon et de la République du Congo, l’anthropologue Mélanie Soiron Fallut parle de l’interprétation de versets bibliques par les pasteurs pour prêcher l’obéissance au pouvoir en place :

 Dans ce cadre, il est possible de retrouver les versets des Evangiles sur lesquels s’appuient les pasteurs des églises de réveil pour susciter l’approbation des fidèles envers le pouvoir politique. Ainsi, il est écrit : « Soyez soumis à toute institution humaine pour le Seigneur ; soit au roi, comme souverain, soit aux gouverneurs, comme envoyés par lui pour rendre justice aux malfaiteurs et pour faire l’éloge des bienfaiteurs. Car telle est la volonté de Dieu : lorsque vous faites le bien, vous réduisez au silence l’ignorance des hommes insensés. Soyez comme libres et non comme ceux qui voilent la liberté par la méchanceté, mais comme des serviteurs de Dieu. Honorez les tous, aimez vos frères, craignez Dieu, honorez le roi. » (1 Pierre 2, 13 à 17).

 L’autre texte souvent invoqué à ce sujet, est l’épître aux Romains : « Que toute âme soit soumise aux autorités supérieures, car il n’y a pas d’autorité si ce n’est par Dieu, et elles n’existent que parce qu’elles ont été établies par Dieu. » (Chapitre 13, verset 1). Ces versets servent dans la majorité des cas à imposer le respect et la soumission face aux autorités temporelles. Ainsi, à travers une lecture littérale de la Bible, les autorités supérieures sont considérées comme étant les autorités temporelles, politiques.

Tensions sociales et radicalisme

elise reveil cameroun

Les églises de réveil prônent la réussite et l’épanouissement individuels, ainsi que le développement de la famille nucléaire. Elles encouragent la paix et l’harmonie au sein des couples et une bonne éducation des enfants, c’est-à-dire selon les principes de l’église. Les prédicateurs ne se limitent plus à la diffusion du message qui leur a été révélé. Ils sont des guides spirituels, mais également des conseillers matrimoniaux pour les parents et d’orientation pour les enfants. Ils s’immiscent dans la vie familiale et  y occupent une grande place.

L’individualisme n’existe pas dans les sociétés africaines, et nous croulons généralement sous le poids des demandes des différents membres de nos familles étendues, en particulier les demandes d’aide financière. Le refus est mal perçu. Nombre d’entre nous cherchent le moyen de ne plus se plier à ces obligations, et ces églises nous en donnent l’opportunité.  Dans le contexte de crise actuel, la valorisation de la famille nucléaire est une porte ouverte vers la liberté financière.

Les proches qui n’appartiennent pas à la communauté religieuse sont diaboliques et il faut soit les convertir, soit s’en éloigner. Quitter sa famille pour en rejoindre une nouvelle, plus soudée, où la foi est partagée. Une famille dirigée par un prophète qui a à cœur nos intérêts, qui est prêt à faire des miracles pour améliorer notre vie sur terre et garantir notre salut. Un prophète que nous sommes prêts à suivre et à obéir envers et contre tout. C’est de cette manière que les églises de réveil mettent sur pied un puissant réseau. En plus du favoritisme tribaliste déjà à l’origine de nombreuses tensions, on observe aujourd’hui un favoritisme religieux. On a le devoir d’aider son frère en Christ. La certitude de trouver grâce à ce réseau un emploi (pour certains ou un conjoint pour d’autres) est largement suffisante pour naître de nouveau.

Le rejet va dans les deux sens. Les born again ou les personnes appartenant à une église autre que les églises classiques (à l’instar des Témoins de Jéhovah) sont rejetées par le plus grand nombre.  Les églises de réveil sont généralement rejointes par des gens qui se sentent laissés pour compte. Ils trouvent leur place au sein d’un groupe qui les accueille à bras ouvert et leur promet monts et merveilles et subissent un rejet pour cette raison. S’accrocher contre vents et marrées à ce nouvel univers qui veut bien les accueillir reste la seule solution. Le prophète devient un gourou et les frères en Christ un système de soutien. Le groupe se suffit et évolue en marge de la société selon les directives d’un homme, et des tensions entre croyants et non-croyants naissent et se renforcent.

La cristallisation des relations entre le fidèle et le messager de Dieu est la raison pour laquelle nous assistons au quotidien à ce qui est pour nous des faits divers, mais qui, en réalité, sont la manifestation de l’emprise d’un seul homme sur de nombreuses personnes. Je parlerai en guise d’exemple de Monsieur Ndalle qui a vécu enfermé dans sa maison pendant trois mois avec ses enfants et sa femme décédée dans l’attente de sa résurrection annoncée par le prophète de son église (voir vidéo Église de réveil au Cameroun dans la section Pour en savoir davantage). Les fidèles croient à des promesses farfelues dont la non matérialisation (ce qui est presque toujours le cas) est attribuée soit au fait que leur foi n’est pas assez forte, soit à une personne diabolique ou, tout simplement, au diable lui-même.

Les manifestations présentées ici sont celles de la radicalisation : s’éloigner des membres de sa famille et de toute personne qui ne partage pas nos idées, rejoindre un groupe qui les partage et qui est prêt à tout pour les défendre, déifier un homme et le suivre aveuglément quels que soient les risques encourus pour soi-même et pour l’entourage. L’expression de cette radicalisation est toutefois différente de celle observée chez le groupe Boko Haram qui revendique un prosélytisme guerrier sans aucune forme de vivre ensemble, tout ceci avec un artifice de règles religieuses assez dures (crime d’apostasie, châtiments corporels…).

Inertie citoyenne et frein au développement

Le mouvement créé par les églises de réveil semble toutefois donner un second souffle à la sorcellerie qui perd du terrain. La sorcellerie et la superstition jouent depuis longtemps un rôle prépondérant dans la conception de la réalité des citoyens des pays dans lesquels elles sont répandues. Elles dictent les attitudes et les croyances. Les marabouts ont le pouvoir de faire la pluie et le beau temps.

La sorcellerie est un frein au développement : elle propose des solutions mystiques et non applicables dans le monde réel à des problèmes concrets qui, au final,  ne sont pas résolus. Grâce à la modernisation sa pratique tend à reculer, les jeunes générations s’y intéressent moins.

Les manifestations de la sorcellerie et des églises de réveil sont toutefois les mêmes. Un simple homme devient exceptionnel car les dieux l’ont choisi. Il a des visions, il réalise des miracles en un tour de main et il effectue des désenvoûtements. Les gens se tournent vers lui en dernier recours dans l’espoir de changer radicalement leur situation. La finalité est la même, tout autant que les conséquences : l’emprisonnement des esprits et, comme l’a dit Jean-Christophe Kuete dans son texte intitulé Églises de réveil : un frein au développement, une anesthésie contre toute imagination et tout effort productif.

Dans une société minée par l’attentisme politique et l’inertie, s’ajoute l’attentisme religieux. Tout changement et toute amélioration sont d’une part attendus des politiques et, de l’autre, de Dieu. Loin de moi l’idée de l’inutilité de la religion, mais le développement industriel de l’Europe s’est opéré durant le siècle des lumières, une époque marquée par la remise en question de la religion, de ses préceptes, de ses interdits, de ses limites et surtout de son rapport à l’évolution. En effet, le XIXe siècle européen s’est vécu sur la base d’une entière confiance dans la raison humaine chargée de résoudre tous les problèmes et par une foi optimiste dans le progrès, l’esprit philosophique (donc la valorisation de la réflexion) et un nouvel humanisme.

Les nombreuses églises de réveil actives au Cameroun ont réussi à fidéliser des centaines de milliers de personnes, en particulier dans les régions du Centre et du Littoral. Peu de chercheurs se sont avancés à donner un chiffre exact pour le nombre de fidèles de ces églises, mais les estimations varient entre 5% et 7% de la population totale, soit plus d’un million de personnes. Cette frange non négligeable des citoyens est sous l’emprise de gourous qui l’orientent et/ou freinent son action selon leurs intérêts propres. La prière résout tout et résoudra tout aussi bien les problèmes de la nation, d’où les veillées de prière pour le développement du pays. Aucune action humaine n’est envisagée.

Ce phénomène accroit la démission citoyenne : Dieu est aux commandes de tout et même de la gestion du pays. Le vote est parfois orienté par le prédicateur (nous avons l’exemple de Tsala Essomba), la contribution à l’édification d’une société dont les membres partageraient les mêmes valeurs est impossible, tout autant que la construction d’une identité nationale. Chacune des églises a ses propres valeurs transmises par le messager de Dieu et l’identité de la communauté est la seule qui compte. Une unité nationale est-elle possible dans ces conditions ?

Que stipule la loi ?

Étroitement liée à la liberté individuelle et d’opinion, la liberté religieuse est protégée par la loi et la Constitution camerounaises. Le Cameroun ayant adhéré au principe de liberté religieuse, la Loi n° 06/96 du 18 janvier 1996 portant révision de la Constitution du 2 juin 1972 stipule dans son préambule :

Le peuple Camerounais, Proclame que l’être humain, sans distinction de race, de religion, de sexe, de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés ;

[…]

Nul ne peut être inquiété en raison de ses origines, de ses opinions ou croyances en matière religieuse, philosophique ou politique sous réserve du respect de l’ordre public et des bonnes mœurs ; La liberté de culte et le libre exercice de sa pratique sont garantis ;

[…]

L’État garantit à tous les citoyens de l’un et de l’autre sexe, les droits et libertés énumérés au préambule de la Constitution.

Malgré la codification de ce droit, toute nouvelle association religieuse doit se conformer à certaines exigences légales. La grande différence entre le nombre de ces associations enregistrées et figurant sur le tableau confessionnel légal et le nombre de celles qui existent (et qui se créent tous les jours) montre que ce n’est pas le cas.

La Loi n° 053/90 du 19 décembre 1990 relative à la liberté d’association stipule dans son Article 2 que « toute association religieuse doit être autorisée ». L’Article 24 précise que « l’autorisation d’une association religieuse ou d’un établissement congrégationiste est prononcée par décret du Président de la République, après avis motivé du Ministre chargé de l’Administration territoriale ».

Il est donc possible pour les pouvoirs publics de dissoudre toute association religieuse non enregistrée et de sceller ses locaux, comme le stipule l’Article 30 de cette même loi : « toute association religieuse peut être suspendue par arrêté du Ministre de l’Administration territoriale pour trouble à l’ordre public ». En 2013, le Chef de l’État camerounais a ordonné la fermeture des églises de réveil illégales. Un « terrain d’entente » a finalement été trouvé suite aux réclamations de plus de 2000 pasteurs, et les sanctuaires ont rouvert leurs portes.

Les lois camerounaises concernant le domaine religieux doivent être revues et adaptées aux réalités actuelles. Le principe de la liberté d’adhésion et de culte entrave la protection des fidèles dont la confiance est très souvent abusée. De nombreux cas d’escroquerie sont dénoncés, mais restent sans suite, car ils ne peuvent être punis.

Les associations religieuses ne peuvent recevoir de dons ou legs immobiliers, mais il leur est possible de recevoir de l’argent de leurs membres. Il serait préférable qu’un montant maximum soit déterminé, parce que de nombreuses familles se sont vues ruinées à cause de l’adhésion d’un de leurs membres à un groupe religieux auquel il a tout donné.

Le fait de profiter du désespoir et de la naïveté des citoyens doit être condamné. Les pasteurs qui n’occupent cette position que dans le but de s’enrichir ne doivent pas être protégés par les libertés et les droits des adhérents. Un crime reste un crime, que la victime soit consentante ou pas.

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